La toute première loi limitant le travail des enfants date de 1841. L’âge minimum pour travailler dans une entreprise est fixé à 8 ans et le temps de travail des enfants est règlementé. Cet âge passe à 12 ans avec le vote d’une nouvelle loi en 1874. Mais ce n’est qu’avec la gratuité et l’obligation scolaire que le nombre d’enfants travaillant va diminuer.

Louise a 9 ans et habite dans une région minière. Des enfants de son âge travaillent dans les mines de charbon, les filles au tri du charbon, et les garçons dans les galeries à remplir les chariots. Sa famille a besoin d’argent, le salaire de son père ne suffit pas pour nourrir tout le monde. Comme sa mère doit garder ses deux sœurs de 5 ans, c’est Louise qui doit travailler, mais il n’y a pas plus de place au tri. Nouvelle dans la ville de Valenciennes, Louise va se faire passer pour Louis. 14 heures de travail quotidien dans le noir, c’est fatiguant mais heureusement Louis(e) se lie d’amitié avec Etienne 12 ans. Un complot va être déjoué et la fillette démasquée. Mais grâce à la loi de Jules Ferry, Louise et ses sœurs vont pouvoir aller à l’école et sa mère travailler.




C’est une histoire qui raconte l’histoire. Cette époque de la révolution industrielle avec le travail des ouvriers de la mine, la vie de leur famille et le développement du train. Un milieu des pages du roman, on trouve des parties documentaires pour en savoir plus.
La véritable histoire de Louise, petite ouvrière dans une mine de charbon est un livre d’Estelle Vidard et Emmanuel Picq publié chez Bayard dans la collection Les romans Images Doc. Connaissez vous cette collection ?
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