Des balades même en hiver

Quand on a plus envie de rester au coin du feu, que de s’emmitoufler pour aller balader…

Et si nous partions quand même dans la nature. Oh, pas longtemps, juste une heure ou deux à peine, aux heures les moins froides de l’après-midi. Il y a bien un coin de verdure pas très loin, un parc ? Nous avons la chance d’avoir accès à la pinède en moins de 15 minutes. Alors à pied, en vélo ou draisienne, nous partons promener. L’idée est de prendre l’air et faire le goûter dans la nature. Et pour motiver les troupes, nous ajoutons quelques objectifs : aller voir les ruches, ramasser des pommes de pin pour allumer le poêle, ou quelques brins de thym. Ou si nous suivions les traces laissées par ce cheval sur le chemin. Ce ne sont pas des sangliers qui auraient gratté sous ce chêne. Oh, ce n’est pas le TGV que l’on attend ? Où va-t-il ? Regardez, des crottes de lapin. Un caillou, deux cailloux, trois cailloux… le sac de trésors se remplit vite.

Voilà, finalement c’était sympa. Le mois dernier, je vous parlais du livre Eveiller ses enfants à la nature… même en ville. Maintenant, j’essaie d’appliquer. Alors point de longues balades, cela sera plus pour le printemps ou les vacances. Je pense que nous n’avons guère dépassé les 2 ou 3 kilomètres surtout avec la cadette qui fait de nombreuses pauses pour ramasser des pierres. Nous avons même terminé sous la pluie (fine) avec une petite dans les bras de papa et la draisienne sur les bras de maman. Et pour les préparatifs, un sac à dos avec une gourde d’eau, le goûter, un nécessaire de change (pour la petite), les lunettes de soleil (au cas où), nos petits livres sur les traces des animaux et les plantes méditerranéenne et un tote bag pour les cueillettes en tout genre. J’y ajouterais sûrement la prochaine fois une mini trousse de secours et un sac poubelle (pour les déchets aperçus en balade).

Et puis, le printemps arrive à grands pas. Nous avons hâte !