Le mot vaccin rime souvent avec dilemme. Pas par peur de l’aiguille. Non, parce qu’on ne sait de quelle côté penche la balance. La balance des pours : risque d’attraper la maladie en question, degré de gravité de cette maladie, et des contres : effets secondaires indésirables (mais potentiels) du vaccin.
Il y a ceux qui ont une confiance aveugle en leur médecin. Et les autres qui s’interrogent. Peut-être parce qu’on leur a prescrit pendant 5 ans du Diane 35 et tous ses génériques existants. Peut-être parce qu’ils ne comprennent pas qu’il y ait autant de discours que de pédiatres aux 5 km à la ronde (j’ai la chance d’habiter dans une ville qui compte plus de 10 pédiatres).
Si vous attendez des conseils, il faudra chercher ailleurs. Je ne suis ni médecin, ni mère d’une tribu de 10 enfants avec une grande expérience. Mais pour une fois, je vais vous parler pour mon expérience (le mot est un peu fort, mais aucun des 12 synonymes proposés par le dictionnaire ne me convient non plus).
A la première visite chez le pédiatre, ma fille avait tout juste 3 semaines et est repartie avec une ordonnance pour le vaccin Infanrix Hexa (Diphtérie, Tétanos, Polio, Coqueluche, Haemophilus B, Hépatite B).
Pas vraiment fan de l’option full package, j’en parle à un médecin homéopathe qui m’explique qu’il n’est plus possible de faire à un nouveau né le vaccin du DTPolio seul. Il me prescrit un package vaccinal moins complet.
A la deuxième visite chez un deuxième pédiatre, celui-ci me demande pourquoi je souhaite vacciner un bébé de 2 mois à peine et me conseille de regarder le film Silence on vaccine (un reportage où témoignent des victimes de la vaccination, des chercheurs et des spécialistes médicaux).
A la troisième visite chez un troisième pédiatre (que j’ai gardé, enfin), le médecin me conseille le vaccin Prévenar (intervient dans la prévention des infections à pneumocoques) et son explication ne me semble pas suffisante.
A la pharmacie, je demande de nouveau des informations sur ce vaccin. Mais toujours pas convaincue, je repars sans.
Un jour où ma fille est malade et où son pédiatre habituel n’est pas là, nous rendons visite à un quatrième pédiatre qui trouve dommage qu’elle n’ait pas eu je ne sais plus quel vaccin.
Il y a donc de quoi être un peu perdu. Mais ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre les pédiatres ; j’ai été suivi par pédiatre jusqu’à 17 ans.
Voici quelques documents utiles pour vous faire votre propre idée.
En résumé : en 2013 seul le vaccin DTPolio est obligatoire.
Si vous voulez aller plus loin : le calendrier vaccinal et recommandations vaccinales 2013.
Et la dernière actualité en matière de vaccin : un nouveau vaccin pédiatrique 6-en-1 approuvé en Europe
Cécé from Aix 