
Nous signons moins à la maison. Depuis ses 18 mois, la cadette parle de plus en plus. Elle a remplacé certains mots signés par ceux dit et en apprend de nouveaux presque chaque jour. A Pâques, ce fut cocolat, aux pluies quotidiennes de début mai, ce fut cagot …
Par contre, il est toujours compliqué de comprendre ses émotions. Elle a l’âge des premières peurs : les chiens, les bruits… Et peur était un des seuls signes de ce thème que j’avais retenu. Il faut frapper deux fois sa poitrine avec la main ouverte. Elle l’a reproduit et puis très rapidement a dit : ai peur. J’aimerais bien mettre un signe sur ses autres émotions. Mais j’ai du mal à les intégrer car comme je le disais précédemment, les signes sont plus abstraits.
Puis, nous commençons à lui enseigner la politesse. Un mot à la fois. Car il faut reproduire le signe mais aussi comprendre le concept de politesse. Pour l’instant, elle apprend à dire merci. Parfois, elle nous envoie un bisou au lieu de dire merci. Mais ça marche aussi, non ?

Mais il reste un moment où je continue de doubler mes paroles par des signes. C’est au moment du coucher. Cela fait partie du rituel. Et même si elle sait dire doudou ou dodo, je signe tous les soirs dodo, joli rêve, doudou en lui disant : c’est l’heure de faire un gros dodo et de jolis rêves avec tes doudous.
Avez-vous continué à signer même lorsque vos enfants parlaient ?
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